Décryptages

Les sentiers sinueux de la prudence selon Aristote

Cette vertu ne se réduit pas à une intuition innée ; elle est le fruit mûr du logos en pleine floraison. La prudence, ainsi envisagée, est cette disposition à agir qui orchestre l’union harmonieuse entre l’intellect et l’action, guidant l’individu à travers les délibérations vers le moment propice à l’acte. Elle s’acquiert, non par une révélation soudaine, mais par l’expérience patiemment transmise par ceux qui incarnent cette sagesse pratique, servant d...

​La révolte : un cri de l'âme face à l'absurde​

Parallèlement, Virginie Despentes, figure emblématique du féminisme contemporain, dans son essai percutant King Kong théorie (2006), exhorte les femmes à se révolter contre le patriarcat oppressif. El...

L'énigme du regard : quand autrui façonne notre être

C’est en présence d’autrui, sous le poids de son regard, que naît en nous la honte. Ce regard nous renvoie inexorablement à la conscience de notre propre existence et à notre besoin d&rsqu...

Le Défi du Multiple : Quand la Pensée se Débarrasse des Carcans

Ce qui les anime, ce n’est pas la quête d’un principe organisateur universel, mais bien plutôt une suspicion profonde à l’égard des catégories figées qui ordonnent le monde. Ils se méfient des dualité...

Les derniers feux de la vérité : entre illusion et consensus

Mais à l’aube du monde moderne, des fissures sont apparues dans cet édifice séculaire. Friedrich Nietzsche, avec l’ardeur d’un iconoclaste, a été l’un des premiers à marteler que la vérité n’était qu’une illusion, une convention humaine que l’on prenait pour absolue par habitude. Sous son regard, elle perdait de sa superbe, devenait un simple outil façonné par les désirs, les besoins, les pulsions d’une époque. Puis vint Richard Rorty, philosophe américain du XXe siècle, qui, à son tour, fit vac...

Les méandres du passé : une quête vers la libération

Charles Pépin affirme qu’il est possible de se libérer des chaînes du passé. Cependant, plusieurs chemins s’offrent à nous pour y parvenir, certains étant plus viables que d’autres. ...

Les Secrets de l'Éloquence selon Cicéron : Un Voyage au Cœur de la Rhétoriq...

Pour structurer cette quête oratoire, Cicéron divisa la rhétorique en cinq parties distinctes, chacune correspondant à une étape cruciale dans la conception d’un discours : L’invention...

L'obligation avant le droit : quand Simone Weil redéfinit l'humanité

À travers L’Enracinement (1949), elle s’attaque à ce qu’elle perçoit comme une illusion du droit individuel, incapable de répondre à l’universalité et à l’irrévocabilité nécessaires à l’édifice social...

Les Arcanes de la Sagesse : Helena Blavatsky et la Renaissance Spirituelle

Co-fondatrice de la Société Théosophique en 1875 à New York, elle élabora une doctrine puisant aux sources des sagesses orientales, articulée autour de trois piliers fondamentaux : Fraternité universelle : Promouvoir une union sans distinction de race, de religion ou de classe sociale. Étude comparative des religions anciennes : Extraire une éthique universelle des traditions ancestrales. Exploration des potentiels divins cachés en l’homme : Encourager la découverte des facultés spirit...

L’illusion moderne : un héritage plus ancien qu’on ne le croit

Car si nous acceptons l’idée que l’histoire humaine n’est qu’un enchaînement d’inventions techniques, alors la modernité n’a ni commencement ni fin. L’humanité, depuis son premier outil façonné dans le silex brut, est entrée dans ce cycle sans en sortir. Dès lors, peut-on encore parler de « sociétés primitives » ? Ce terme, autrefois manié avec désinvolture par les anthropologues, désignait ces groupes humains vivant avant l’ère industrielle, nomades organisés autour d’une structure simple, créa...

Les Ombres et les Lumières de l’Utilitarisme : Peut-on Chiffrer le Bonheur ...

Selon Bentham, la nature nous gouverne par deux maîtres absolus, le plaisir et la douleur. Nous agissons pour fuir l’un et embrasser l’autre, tel un balancier oscillant entre ces deux extrêmes. Cette ...

Le vertige de la liberté : l’homme face à lui-même

Mais cette souveraineté de l’homme sur lui-même a un prix : le vertige. Confronté à l’infini des possibles, il se sent écrasé sous le poids de sa responsabilité. Car s’il n’y a pas de nature humaine p...

Les sentiers sinueux de la prudence selon Aristote

​La révolte : un cri de l'âme face à l'absurde​

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